Réquisitoire

Voilà encore un de mes poêmes...

Allez ! Penche toi sur ce monde !
Regarde, les, tes créatures immondes !
Tes hommes corrompus
Ah il te plait ce monde déchut

Ce monde de pantins
Tu y as créé cette idée vide :
L’espoir, cette putain
Avec ses charmes morbides.

Allez regarde ! Ouvre les yeux sur ton jeu.
Manipulateur ! Tu fais briller les yeux
Avec tes promesse de bonheur à venir
Pourtant jamais personne n’a su le conquérir

Dieu de haine
Dieu de peine
Le jugement dernier serra le tien
Dieu de larmes
Dieu des armes
Le plus grand pêcheur c’est toi
Dieu de rancœur
Dieu d’horreur
Ta parole ne vaut rien
Dieu de calomnie
Dieu de mesquinerie
Tu n’existes plus pour moi

Tu as créé cette drogue infâme
Pour corrompre les cœurs accablés
Par le malheur que tu met dans les âmes
Manant ! Tu te ris des douleurs infligées.

Ce poison perfide s’infiltre dans les veines
Des plus jeunes âmes en peine
Leur donne l’illusion d’une envole rapide
Pour, après, mieux les attirer dans le vide.

Dieu de paix ? Tu parles !
Tu répands la haine
La douleur des enfants qu’on enchaîne
A cette soit disant vie. Un jeu ? Tu parles !

Dieu de haine
Dieu de peine
Le jugement dernier serra le tien
Dieu de larmes
Dieu des armes
Le plus grand pêcheur c’est toi
Dieu de rancœur
Dieu d’horreur
Ta parole ne vaut rien
Dieu de calomnie
Dieu de mesquinerie
Tu n’existes plus pour moi

Amuse toi tant que tu veux
Depuis tes putains de cieux
Joue avec nos âmes
Brûle nous de tes flammes

Entends ma colère
Dieux de misère
Le sabbat est proche
Et tu seras sur la broche

Léonard viendra te chercher
Tu n’auras nul part où te cacher
Dans leurs cœurs souffle déjà un vent révolutionnaire
Contre toi, leur père, leur tortionnaire

Dieu de haine
Dieu de peine
Le jugement dernier serra le tien
Dieu de larmes
Dieu des armes
Le plus grand pêcheur c’est toi
Dieu de rancœur
Dieu d’horreur
Ta parole ne vaut rien
Dieu de calomnie
Dieu de mesquinerie
Tu n’existes plus pour moi

A moi Nergal
A moi Baal
Lucifer fait ton devoir
Dieu, dis au revoir

Que toutes les douleurs
Les tortures, les malheurs
Que tu as rejeté sur les proscrits
Pour l'éternité, te tourmentent de leurs cris

Ta chute, une orgie.
Vas y crève sur ta croix !
De toutes façons plus personne n’y croit
A ton paradis !

Magnifique tu a beaucoup de talent. On pourrait meme en faire une chanson il ne manque plus qu'a trouver la musique qui va avec.