A la lisière de la mort
Je te pleure...
Le vide s'étend au fond de moi
S'épend de tous mes émois
Le vin sacré me paralyse
La situation se théâtralise
La maison seigneurale
Répend une odeur sentimentale
Mes souvenirs se troublent
Ma vue se dédouble
L'onde glaciale se raproche
La faux luisant comme une torche
Du fond de la nuit, mon seul espoir
Se sert de moi comme d'un égrappoir
M'arrachant mes pensées, telles les fruits
D'une douceur feutrée, sans bruit...
L'impact se fera rude
Chair broyée, si prude
Mes corbeaux se rient
De voir mon âme-soeur sans vie
Je ne suis que toi
Qui jamais ne t'appitoie
Devant mon coeur torturé
Mon ange, vous vous évertuerez
A m'oublier, sans détour
A avancer, mon amour...
Le tunnel s'ouvre
La lumière,me couvre
M'aveugle de sa clartée
Depuis toujours sacrée
A la lisière de la mort
Je te pleure
Je ne fais plus d'efforts
J'attend juste mon heure...
A la lisière de la falaise
Mes pieds s'emboubent dans la glaise
Je prie pour que ne me plaise
Plus jamais ton odeur de mélèze...
A la lisière de la mort
Je te pleure...
Je t'aime mais je te hais
Maintenant que la sentence est tombée...
poème en construction dites moi si l'idée de base est bien ou pas. Moi je trouve ça pourri mais c'estnormal ça vient de moi...