En voici une que je viens de faire, un peu plus travaillée que la première que j'ai posté hier, j'espère qu'elle sera à votre goût...
A ton cou j'ai goutté la jouissance,
De voir renaître en chacun de mes sens,
L'étincelle de la vitale essence,
Qui me fut prise comme à présent je la prend,
Dans le divin nectar que tu me laisses,
Maintenant ta forteresse à néant réduite.
Et j'aspire tout espoir pour te laisser dans la détresse,
De te savoir perdue à mes bras et qu'aucune fuite,
Ne te soit plus permise car en cet instant,
Ta vie te quitte pour le Néant...
Les ailes des ombres peu à peu,
Recouvre ta vue d'un rideau noir,
Innondent ton esprit de désespoir,
Et bientôt doucement se ferment tes yeux,
Ton bras faiblit, tombe dans le vide,
Alors qu'inlassablement je suce,
Ton âme sèche, ton coeur putride,
Déjà tués avant que mon oeuvre je fusse.
Déjà tués...
Par les monstres de ton passé.